"Dès le 6 janvier dernier, à titre unilatéral et sans le notifier à qui que ce soit, la Biélorussie s'est mise à pomper illégalement du pétrole de l'oléoduc "Droujba", destiné exclusivement aux consommateurs en Europe Occidentale", a précisé le président du monopole russe des oléoducs.
Selon M. Vaïnchtok, malgré toutes les mesures adoptées par Transneft, la partie biélorusse a réussi à pomper illégalement de l'oléoduc, rien qu'en l'espace des dernières 24 heures, quelque 900 tonnes de pétrole.
"En tout, depuis le 6 janvier, 79 000 tonnes de pétrole en ont été illégalement détournées", a-t-il poursuivi.
"La partie biélorusse doit revenir au régime du respect des normes et des règles internationales qui excluent toute mesure discriminatoire à l'égard des fournitures en transit. Le transit est une sorte de "vache sacrée"", a souligné M. Vaïnchtok.
A l'heure actuelle, la Biélorussie empêche le fonctionnement normal du pipeline sur son territoire, en entravant ainsi les fournitures en transit, a constaté le patron de Transneft.
"Transneft est en train d'adopter à présent toutes les mesures possibles pour augmenter ses exportations de pétrole vers l'Europe de l'Ouest selon d'autres itinéraires. D'ores et déjà, les capacités du terminal de Primorsk (près de Saint-Pétersbourg) ont atteint le niveau de 76,5 millions de tonnes par an", a indiqué M. Vaïnchtok.