"Le principal résultat en est la compréhension de plus en plus nette de la nécessité absolue de la consolidation du rôle central du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Organisation des Nations Unies dans son ensemble dans l'élaboration des réponses collectives à des menaces et défis globaux et régionaux", a souligné M. Tchourkine, intervenant lors de la réunion du CS de l'ONU sur les "Menaces à la paix et à la sécurité internationales".
Le nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a participé à cette réunion. Pour lui, c'était sa première rencontre officielle avec les membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
Comme l'a rappelé le diplomate russe, en septembre 2005, ce thème avait été porté au Sommet de l'ONU et bien que le monde ne soit pas devenu plus calme depuis, le Conseil de sécurité de l'ONU a élaboré par consensus une approche unique sur bien des problèmes qu'il s'agisse de la non-prolifération des armes de destruction massive (ADM), de la guerre au Liban ou de la situation au Darfour.
Quoi qu'il en soit, l'ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de l'ONU a reconnu légitime la critique à l'endroit du Conseil de sécurité de l'ONU pour son efficacité parfois insuffisante.
"Pourtant, ce n'est certes pas la raison pour se laisser gagner par le pessimisme, a déclaré Vitali Tchourkine. Car il se peut qu'à présent quand le monde s'est enfin débarrassé de la confrontation de la "guerre froide" et se défait douloureusement des illusions des approches unilatéralistes, l'ONU et son Conseil de sécurité reçoivent enfin et ce, pour la première fois de l'histoire une chance unique en son genre pour réaliser tout leur potentiel".
