"Le monde va de l'avant et il ne vivra plus comme autrefois, quand tout était décidé par des blocs politiques, car aucun bloc n'est en mesure de garantir de nos jours la sécurité de tel ou tel pays", a indiqué le politologue américain lors d'une conférence de presse mercredi à RIA Novosti.
Aujourd'hui, a fait observer le politologue, la situation dans le monde est de loin plus dangereuse qu'à l'époque de la guerre froide.
Selon lui, les déclarations de politiques, aux Etats-Unis et en Russie, sur une éventuelle reprise de la guerre froide témoignent de leur incompétence et du fait que la politique extérieure est devenue otage de luttes de politique intérieure, surtout en cette période préélectorale dans les deux pays.
"Le monde dans lequel nous vivons se distingue par une grande imprévisibilité, et en l'absence de modèles attrayants sur le marché politique nous assistons à une concurrence politique normale", a estimé le politologue américain.