"L'élaboration de ce document s'explique non seulement par le nouveau schéma des rapports économiques avec la Russie, mais aussi par les tendances mondiales", a déclaré le ministre biélorusse de l'Economie Nikolaï Zaïtchenko en présentant le projet de directive à la réunion du Conseil des ministres.
"La directive est appelée à faire de la parcimonie un facteur du développement économique", a fait remarquer Nikolaï Zaïtchenko. Il a constaté avec regret que, pour le coefficient-énergie du PIB, la Biélorussie retarde de deux, même de trois fois sur les normes mondiales.
Cela étant, selon le document, il est prévu de réduire vers 2010 le coefficient énergie du PIB biélorusse d'au moins 31%, vers 2015, de 50 % par rapport au niveau de 2005. Vers 2012, 25% de la production d'énergie électrique et thermique doit être obtenue grâce aux combustibles locaux. Le gouvernement se propose d'atteindre ces indices grâce aux sources d'énergie alternatives, avant tout, grâce à la tourbe.
Il est également prévu de commencer à utiliser vers 2015 le lignite en qualité de combustible. Comme l'a souligné Nikolaï Zaïtchenko, il est également prévu de procéder au rééquipement technique et à la modernisation des productions en employant des technologies épargnant l'énergie : la transformation des chaudières en mini-centrales thermiques, le rééquipement des entreprises de transformation du secteur agroalimentaire. Le ministre a attiré surtout l'attention sur le problème de la consommation de gaz, de chaleur, d'eau, d'énergie électrique par les services communaux.
"Il est prévu d'équiper tous les logements de compteurs", a fait remarquer le ministre, en estimant que la Biélorussie ne doit plus dépendre du monopole des ressources énergétiques russes.
