Un accord approprié a été signé à l'issue de ces négociations qui viennent de s'achever dans la capitale pakistanaise.
"Les parties ont discuté des paramètres de leur mécanisme antiterroriste conjoint et ont convenu de procéder dans son cadre à l'échange d'information et ce, tant pour aider une partie ou l'autre à enquêter sur les crimes relevant du terrorisme que pour prévenir des actes de violence et de terreur", lit-on en substance dans une déclaration conjointe publiée à l'issue des négociations indo-pakistanaise à Islamabad.
Les représentants des deux pays ont également déclaré la volonté d'Islamabad et de New Delhi de tenir régulièrement des rencontres consacrées au problème du terrorisme.
Selon les médias pakistanais, lors de cette rencontre à Islamabad, la partie indienne a informé les Pakistanais du déroulement de l'enquête sur l'attaque aux explosifs de février dernier qui avait ravagé deux wagons de l'Express New Delhi-Lahore (Pakistan) quand soixante-huit passagers pakistanais et indiens avaient péri brûlés vifs dans ce "train de l'amitié", symbole de la réconciliation fragile entre les deux pays.
La décision de mettre en place un mécanisme antiterroriste conjoint avait été adoptée en septembre dernier lors d'une rencontre du président du Pakistan, Général Pervez Musharraf, avec le premier ministre de l'Inde, Manmohan Singh, qui s'était déroulée en marge des travaux du Sommet du Mouvement de non-alignement à La Havane.
Quoi qu'il en soit, l'entente définitive n'en a été enregistrée qu'au mois de février dernier à New Delhi lors d'une rencontre du ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Khurshid Kasuri, et de son homologue indien, Pranab Mukherjee.
