"Après tout, l'Ukraine est un pays européen. Aussi la perspective d'adhésion à l'UE doit-elle rester ouverte pour tous les pays en transition, y compris pour l'Ukraine", a déclaré le ministre.
"L'entrée dans l'Europe est un objectif très important pour le gouvernement ukrainien", a-t-il constaté avant d'ajouter que la Grande-Bretagne soutenait les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine.
M. Hoon a rappelé que des négociations sur un nouvel accord de coopération allaient bientôt s'engager entre l'Union européenne et l'Ukraine. Il a précisé que ce document devait jeter les bases du libre-échange entre l'UE et l'Ukraine, approfondir les relations politiques et renforcer la sécurité énergétique aussi bien de l'Europe que de l'Ukraine.
"Ce qui est particulièrement important, c'est qu'il doit être conçu de façon à pouvoir régler les divers aspects nécessaires à l'entrée du pays dans l'Union avant qu'il dépose officiellement sa demande d'adhésion à l'UE", a fait savoir le ministre britannique.
Tout en constatant le succès des efforts déployés par l'Ukraine en vue de promouvoir la démocratie et la liberté de la presse, il a néanmoins indiqué que les autorités ukrainiennes avaient encore des progrès à faire pour éradiquer la corruption et assurer la suprématie de la loi.
De son côté, le président du groupe multipartite pour les relations avec l'Ukraine au parlement britannique, John Grogan, s'est dit émerveillé par les succès de l'Ukraine en ce qui concerne l'établissement de la démocratie.
"Le développement de la démocratie fait de l'Ukraine un pays plus attrayant pour les investisseurs que la Russie. C'est aussi le cas de l'Inde. La démocratie qui s'exerce dans ce pays le rend plus attrayant pour les apporteurs de capitaux que la Chine", a souligné M. Grogan.
Organisé par l'Institut Adam Smith, le troisième sommet annuel ukrainien sur les investissements doit s'achever le 14 mars prochain.
