"Dans un sens, l'Italie est même un pionnier dans les technologies grâce auxquelles les compagnies italiennes, avant tout Eni, ont la possibilité d'investir dans l'extraction russe du pétrole et du gaz", a-t-il dit.
Selon Alexandre Chokhine, la Russie et l'Italie donnent de bons exemples de coopération dans le complexe militaro-industriel.
"Les Allemands et les Français avaient peur de la participation du capital russe, alors que Finmeccanica, principale compagnie italienne spécialisée dans les produits militaires, a, au contraire, des projets communs avec des partenaires russes", a-t-il souligné.
"Tout cela montre que, si les rapports économiques, commerciaux et dans le domaine des investissements ne sont pas politisés, si l'on recherche la possibilité d'établir un partenariat mutuellement avantageux, tous les obstacles techniques et politiques peuvent être facilement surmontés".
Alexandre Chokhine a exprimé l'espoir que la coopération bilatérale russo-italienne servirait d'un bon exemple pour d'autres pays européens, "entre autres, dans la définition du format de la coopération avec la Russie pour l'élaboration de l'accord Russie-UE".
Interviewé par RIA Novosti, Giorgio Zappa, directeur général du consortium Finmeccanica, a qualifié les rapports russo-italiens d'"exemplaires".
"Les projets communs, les intérêts de la compagnie italienne Finmeccanica et ceux des entreprises russes aussi bien dans le domaine des hautes technologies, de l'aéronautique, des transports que dans l'exploration spatiale sont des aspects très importants de ces rapports", a-t-il dit.