Intervenant mardi à une "table ronde" consacrée au 90e anniversaire de la Révolution de février de 1917 organisée par l'Université russe de sciences humanitaires, M. Sourkov a rappelé que l'opinion s'exprime à travers les partis politiques et que ces partis ne vivent pas séparément de la population.
"A ce jour, la société en Russie est cohérente mais sa réserve de solidité est encore insuffisante", a-t-il indiqué.
Interrogé par des étudiants, le numéro deux de l'administration a noté que l'économie russe n'est pas en fait une économie.
"Aujourd'hui, seuls les pays ayant des économies fondées sur des innovations dominent. Mais l'usine de ces innovations n'est pas en Russie", a-t-il indiqué.
"Si nous ne créons pas un puissant secteur d'innovation, nous n'aurons pas d'économie moderne", a constaté le responsable du Kremlin.
A son avis, il fait obtenir que "tous ce qui est renfermé dans nos têtes (connaissances) coûte plus cher ce que nous avons sous nos pieds (ressources naturelles)".
La Russie de nos jours est confrontée à une tâche non moins ardue que ne l'était celle des bolcheviks en 1917 : créer une nouvelle économie, a encore estimé M. Sourkov.
