La perspective de nouvelles sanctions contre l’Iran

S'abonner
Le projet de résolution sur l’Iran sera soumis aujourd’hui à l’examen du Conseil de sécurité de l’ONU. Il suppose l’introduction des sanctions à l’égard de l’Iran refusant de suspendre l’enrichissement de l’uranium.
Le projet de résolution sur l’Iran sera soumis aujourd’hui à l’examen du Conseil de sécurité de l’ONU. Il suppose l’introduction des sanctions à l’égard de l’Iran refusant de suspendre l’enrichissement de l’uranium.
Le document élaboré par les 5 membres permanents du CS et l’Allemagne n’est pas définitif. Les principales clauses sont formulées mais il faudra engager les consultations supplémentaires. Le représentant russe à l’ONU Vitali Tchourkine a laissé entendre que les divergences concernaient la liste des compagnies et des personnes sur lesquelles seront répandues les restrictions.
Il est prévu d’interdire les voyages à l’étranger des citoyens iraniens liés aux programme nucléaire et d’introduire l’embargo sur les livraisons de matériel de guerre et d’armements. L’octroi des crédits d’exportation à l’Iran sera limité. La résolution et l’annexe sont soumis aux consultations au CS. Selon Tchourkine, il est nécessaire d’en faire part aux membres non permanents du CS, de savoir leur opinion à ce sujet.
Selon le politologue russe Vladimir Avetrchev, membre du Conseil pour la politique extérieure et la défense, le durcissement des sanctions à l’égard de Téhéran est parfaitement logique.
L’Iran n’a pas satisfait les exigences contenues dans la résolution précédente du CS ayant insisté sur l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium. L’Iran a mis en marche des centaines de centrifugeuses ce qui lui permet d’accumuler l’uranium enrichi. Téhéran entend le faire à l’avenir également. L’AIEA ne saura pas confirmer que l’Iran ne réalise pas ces travaux pour se doter d’armes nucléaires.
D’après certaines informations, le président iranien Mahmud Ahmadinejad entend exposer au CS de l’ONU son opinion en la matière. Cependant, les déclarations ne contraindront pas la communauté internationale à changer d’attitude. Il faut observer les résolutions appropriées du CS de l’ONU et du Conseil des gouverneurs de l’AIEA. Selon Vitali Tchourkine, il faut que l’Iran entreprenne les démarches constructives qui permettraient de reprendre les pourparlers en vue de rechercher les compromis sur le programme nucléaire iranien.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала