"Si le gouvernement américain m'octroie un visa, je participerai certainement à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour défendre le droit de l'Iran aux technologies nucléaires civiles", a-t-il déclaré à l'agence d'information iranienne Fars.
"L'unanimité éventuelle des Six (des cinq membres permanents du Conseil de sécurité et de l'Allemagne sur les actions à entreprendre à l'égard de l'Iran) ne sera pas un obstacle" à ce voyage.
"Je confirme la nécessité de ma présence au Conseil de sécurité", a relevé le président iranien.
Un nouveau projet de résolution sur l'Iran soumis jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU prévoit de nouvelles sanctions à imposer contre les autorités iraniennes, car elles ne se sont pas pliées aux exigences de la communauté internationale, notamment à l'exigence principale de suspendre l'enrichissement d'uranium.
Le projet prévoit, entre autres, des sanctions à prendre contre dix compagnies iraniennes publiques et trois compagnies relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique, unité d'élite directement subordonnée à Ali Khamenei, leader spirituel et dirigeant de l'Iran.
Dumisani Kumalo, ambassadeur sud-africain à l'ONU, dont le pays préside en mars le Conseil de sécurité, estime que le président iranien a le droit d'assister à la réunion du conseil durant laquelle sera examinée la question du programme nucléaire iranien.
"Je serais étonné que le Conseil de sécurité s'oppose à cette rencontre. Selon les règles de procédure, chaque Etat membre de l'ONU a le droit d'assister à une réunion du Conseil de sécurité lors de l'examen des questions (relatives à son pays). Cette autorisation doit être accordée", a affirmé Dumisani Kumalo.