Les affirmations du New York Times selon lesquelles, au cours des consultations russo-iraniennes à Moscou le 12 mars dernier, la partie russe aurait posé des ultimatums quelconques ne correspondent pas à la réalité", lit-on en substance dans un commentaire du service de presse du Conseil de sécurité russe.
C'est le 20 mars que le New York Times a publié un article à ce sujet.
"La partie russe n'a pas lié le règlement du problème nucléaire de l'Iran et l'achèvement de la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr", souligne le service de presse du Conseil de sécurité de Russie.
Et de rappeler les propos tenus par le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Igor Ivanov, le 18 mars dernier à l'Assemblée du Conseil pour la politique extérieure et la défense: "Les tentatives de lier la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr et le programme nucléaire iranien sont parfaitement déplacées. La construction de la centrale nucléaire de Bouchehr est un projet à part mis en oeuvre au niveau bilatéral sous le contrôle stricte de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)".
"Or, le New York Times se réfère lui-même à cette citation dans l'article évoqué", fait-on remarquer au Conseil de sécurité russe.
Comme l'a déclaré auparavant mardi le numéro deux du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Hosseini-Tash, il n'y a aucun lien entre les problèmes relatifs à la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr, d'une part, et le "dossier nucléaire de l'Iran", de l'autre, rapporte Fars New Agency.
Citant des sources américaines, européennes et iraniennes ayant requis l'anonymat, le quotidien américain a notamment affirmé mardi que la semaine dernière, lors d'une visite à Moscou d'Ali Hosseini-Tash, Igor Ivanov, le secrétaire du Conseil de Sécurité russe, aurait posé un ultimatum à Téhéran, selon lequel la Russie refuserait de livrer du combustible à l'Iran pour sa centrale nucléaire de Bouchehr s'il ne suspendait pas son programme d'enrichissement d'uranium.
