La Russie ne votera jamais pour l’adoption de la résolution du CS de l’ONU sur le Kosovo fondée sur le plan du représentant spécial du secrétaire général Martti Ahtisaari. La délégation russe s’oppose à l’attitude unilatérale et hâtive envers la définition du statut du Kosovo. Moscou insistera sur la continuation des pourparlers dont l’issue sera admissible pour toutes les parties au conflit. C’est ainsi que le représentant permanent russe à l’ONU Vitali Tchourkine a apprécié le compte rendu de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Joachim Ruker consacré à la situation au Kosovo.
Selon Tchourkine, le document fait avant tout la publicité au plan d’Ahtisaari et invite à définir le statut du Kosovo.
Ceci étant, la situation dans la région ne correspond pas aux normes de la sécurité et le rapatriement des réfugiés est déplorable. Cependant, cela n’est pas reflété dans le compte rendu de Ruker, écrit Alexandre Vatoutine.
Selon Tchourkine, le document fait avant tout la publicité au plan d’Ahtisaari et invite à définir le statut du Kosovo.
Ceci étant, la situation dans la région ne correspond pas aux normes de la sécurité et le rapatriement des réfugiés est déplorable. Cependant, cela n’est pas reflété dans le compte rendu de Ruker, écrit Alexandre Vatoutine.
Les principes fondamentaux de l’ONU ne sont pas observés dans la région. Les droits des minorités nationales ne sont pas respectés, les problèmes humanitaires demeurent en suspens. Les Albanais kosovars ne sont pas désarmés. Vitali Tchourkine estime qu’il perd le temps en participant à l’examen du documenta unilatéral. Or, il s’est montré disposé à s’entretenir sur le fond du problème :
Nous préférons participer aux discussions. Il ne faut pas s’attendre à ce que nous nous distancions de l’examen du problème.
Il faut assurer un règlement qui arrangerait les parties albanaise et serbe sans pour autant créer un précédent de la séparation d’une partie de l’Etat sans son consentement. Les déclarations que le problème du Kosovo est sans précédent font penser à une tentative d’imposer un règlement, a dit le représentant du département d’Etat américain Shon MacCormac. Or, n’importe quel règlement dans la définition du sort d’un peuple est inadmissible car cela a plus d’une fois entraîné des tragédies mondiales.
Nous préférons participer aux discussions. Il ne faut pas s’attendre à ce que nous nous distancions de l’examen du problème.
Il faut assurer un règlement qui arrangerait les parties albanaise et serbe sans pour autant créer un précédent de la séparation d’une partie de l’Etat sans son consentement. Les déclarations que le problème du Kosovo est sans précédent font penser à une tentative d’imposer un règlement, a dit le représentant du département d’Etat américain Shon MacCormac. Or, n’importe quel règlement dans la définition du sort d’un peuple est inadmissible car cela a plus d’une fois entraîné des tragédies mondiales.
