Interviewé par le journal « Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung », le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a publiquement exprimé son opinion au sujet des projets américains concernant le déploiement du bouclier antimissile en Europe. Selon lui, la nouvelle course aux armements est inadmissible sur le continent.
Il est significatif que les comportements négatifs concernant les projets américains sont les plus forts en Allemagne, présidente en exercice de l’Union Européenne, qui présidera aussi le prochain sommet du G8, écrit notre observateur Anatoli Potapov. Selon la chancelière Angela Merkel, le fait que les Etats-Unis s’appuient sur les négociations bilatérales avec la Pologne et la République Tchèque, membres de l’UE, risque de provoquer une scission au sein de l’Union. Cette déclaration de la chancelière peut être considérée comme une opinion officielle de l’UE, n’acceptant pas le déploiement de missiles américains sur le continent. Le président du PS allemand Kurt Beck a proposé au gouvernement de soumettre la question des projets américains à l’examen de la prochaine rencontre du G.8.
L’Europe est choquée par les actions unilatérales des Etats-Unis, visant à installer leur système ABM sur le territoire européen. Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos estime que les projets américains relanceront la course aux armements et auront un impact négatif sur les rapports des Européens avec la Russie. Les dirigeants français s’opposent catégoriquement aux projets unilatéraux des Etats-Unis. Il est significatif, que de nombreux hommes politiques connus d’Europe préconisent des négociations entre les Etats-Unis et la Russie malgré les décisions unilatérales de Washington.
Il est significatif que les comportements négatifs concernant les projets américains sont les plus forts en Allemagne, présidente en exercice de l’Union Européenne, qui présidera aussi le prochain sommet du G8, écrit notre observateur Anatoli Potapov. Selon la chancelière Angela Merkel, le fait que les Etats-Unis s’appuient sur les négociations bilatérales avec la Pologne et la République Tchèque, membres de l’UE, risque de provoquer une scission au sein de l’Union. Cette déclaration de la chancelière peut être considérée comme une opinion officielle de l’UE, n’acceptant pas le déploiement de missiles américains sur le continent. Le président du PS allemand Kurt Beck a proposé au gouvernement de soumettre la question des projets américains à l’examen de la prochaine rencontre du G.8.
L’Europe est choquée par les actions unilatérales des Etats-Unis, visant à installer leur système ABM sur le territoire européen. Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos estime que les projets américains relanceront la course aux armements et auront un impact négatif sur les rapports des Européens avec la Russie. Les dirigeants français s’opposent catégoriquement aux projets unilatéraux des Etats-Unis. Il est significatif, que de nombreux hommes politiques connus d’Europe préconisent des négociations entre les Etats-Unis et la Russie malgré les décisions unilatérales de Washington.
Nous avons demandé au président du Comité international de la chambre basse du parlement de Russie Konstantin Kossatchev de commenter la situation :
La Russie doit réagir aux actions et non aux paroles qu’on multiplie pour nous rassurer, dit Konstantin Kossatchev. Il est évident que ces projets préoccupent de plus en plus les Européens. Il appartient donc à la Russie de mettre à profit ces divergences pour trouver des solutions reflétant ses préoccupations et respectant ses intérêts.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré au parlement que la Russie a des propositions, susceptibles de garantir la sécurité régionale, et compte sur une discussion concrètes avec les militaires américains et non sur des actions unilatérales dans un esprit de guerre froide.
La Russie doit réagir aux actions et non aux paroles qu’on multiplie pour nous rassurer, dit Konstantin Kossatchev. Il est évident que ces projets préoccupent de plus en plus les Européens. Il appartient donc à la Russie de mettre à profit ces divergences pour trouver des solutions reflétant ses préoccupations et respectant ses intérêts.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré au parlement que la Russie a des propositions, susceptibles de garantir la sécurité régionale, et compte sur une discussion concrètes avec les militaires américains et non sur des actions unilatérales dans un esprit de guerre froide.
