"Malgré le fait que les travaux de déminage dans la république se tiennent régulièrement et qu'il y ait maintenant moins d'explosions, le problème du danger des mines persiste", souligne le communiqué.
Selon des données provisoires, plus de 6.000 ha de terres tchétchènes, dont des labours et des pâturages, représenteraient encore une menace pour les populations locales.
Zoïa Kourazova, expert de l'Office du délégué aux droits de l'Homme en Tchétchénie, explique que 16 incidents liés à l'explosion de mines ont été enregistrés en 2006 en Tchétchénie, contre 100 en moyenne dans les années 2000-2002. "Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont aussi des milliers de problèmes en suspens, auxquels il nous faudra revenir à de nombreuses reprises à l'avenir", affirme-t-elle.
Le nombre de civils tchétchènes victimes de mines et d'obus non-éclatés s'élève aujourd'hui à 3.067 personnes.