Les délais de gel du programme nucléaire nord-coréen ont été bloqués vu le refus des Etats-Unis de rendre à Pyongyang 24 millions de dollars, a avoué le vice-ministre japonais des AE Siotaro Iati. Tokyo s’est permis pour la première fois la critique à l’égard de Washington concernant le problème nucléaire nord-coréen ne lui ayant même pas proposé son concours en vue de débloquer la situation.
La promesse américaine de régler le problème en deux jours a éclaté telle une boule de savon. Il n’y a pas de progrès aux pourparlers sur la possibilité de rendre au plus vite l’argent à la Corée du Nord, indique le diplomate nippon. Washington a introduit il y a 18 mois les sanctions financières à l’égard de Pyongyang ayant gelé ses comptes à la banque de Macao. En février ils ont été débloqués mais Pyongyang n’a pas reçu d’argent car la banque est portée sur la liste noire. Il faut que les médiateurs interviennent, a dit le diplomate, et pour le moment il n’y en a pas. Ainsi, les Etats-Unis n’ont pas su persuader les banques chinoises de les aider. Cela est dû au fait que Washington n’a pas donné de garanties écrites que le virement de l’argent nord-coréen n’engendrerait pas de nouvelles sanctions américaines – cette fois contre la banque intervenant en médiateur.
Le ministère russe des AE a averti les banques russes contre la tentation d’obtenir les bénéfices de l’éventuelle médiation. Tout porte à croire que le Japon s’abstient pour le moment d’offrir ses services aux Etats-Unis. Les sanctions financières de Washington contre Pyongyang entravent sérieusement le gel du programme nucléaire nord-coréen. Au micro l’expert de l’Institut d’Extrême-Orient Constantine Asmolov :
La promesse américaine de régler le problème en deux jours a éclaté telle une boule de savon. Il n’y a pas de progrès aux pourparlers sur la possibilité de rendre au plus vite l’argent à la Corée du Nord, indique le diplomate nippon. Washington a introduit il y a 18 mois les sanctions financières à l’égard de Pyongyang ayant gelé ses comptes à la banque de Macao. En février ils ont été débloqués mais Pyongyang n’a pas reçu d’argent car la banque est portée sur la liste noire. Il faut que les médiateurs interviennent, a dit le diplomate, et pour le moment il n’y en a pas. Ainsi, les Etats-Unis n’ont pas su persuader les banques chinoises de les aider. Cela est dû au fait que Washington n’a pas donné de garanties écrites que le virement de l’argent nord-coréen n’engendrerait pas de nouvelles sanctions américaines – cette fois contre la banque intervenant en médiateur.
Le ministère russe des AE a averti les banques russes contre la tentation d’obtenir les bénéfices de l’éventuelle médiation. Tout porte à croire que le Japon s’abstient pour le moment d’offrir ses services aux Etats-Unis. Les sanctions financières de Washington contre Pyongyang entravent sérieusement le gel du programme nucléaire nord-coréen. Au micro l’expert de l’Institut d’Extrême-Orient Constantine Asmolov :
Le gouvernement américain n’a pas élaboré une politique unie à l’égard de la RDPC. L’intention de s’entendre avec Pyongyang prédomine au ministère des AE tandis que les « faucons » dictent leurs conditions au ministère des finances. Ils ont joué, semble-t-il, un mauvais tour au chef de la délégation américaine aux pourparlers qui estimait nécessaire de s’entendre avec Pyongyang. Les problèmes techniques ont surgi brusquement dès qu’il a eu annoncé officiellement que le problème des comptes était réglé.
Il est clair que la politique de Washington de punir Pyongyang a nui, tel un boomerang, au prestige des Etats-Unis. Les pourparlers ont été entravés car il est peu probable que les premières démarches vers le désarmement nucléaire soient entreprises vers le 15 avril dans la péninsule coréenne.
Il est clair que la politique de Washington de punir Pyongyang a nui, tel un boomerang, au prestige des Etats-Unis. Les pourparlers ont été entravés car il est peu probable que les premières démarches vers le désarmement nucléaire soient entreprises vers le 15 avril dans la péninsule coréenne.