"Aucun pays du monde ne saura influer sur la position de la Géorgie dans la question de l'adhésion russe à l'OMC", a indiqué le ministre géorgien dans un entretien avec les journalistes mardi.
Selon le ministre, "la Russie doit, certes, devenir membre de l'OMC et elle le sera sans doute".
"Mais la position de la Géorgie à ce sujet est nette. La Russie aura besoin de l'accord de la Géorgie", a souligné M. Arveladze.
Toutefois, le responsable gouvernemental géorgien a estimé qu'il existait "en théorie" une possibilité pour la Russie d'adhérer à l'organisation internationale sans le consentement de Tbilissi. "Mais ce sera une procédure assez longue et compliquée", a-t-il noté.
Tbilissi refuse d'accepter l'adhésion russe à l'OMC, exigeant de Moscou la fermeture de postes douaniers "illicites" sur les tronçons abkhaz et sud-ossète de la frontière russo-géorgienne.
Tant l'Abkhazie que l'Ossétie du Sud, deux républiques autoproclamées, refusent, depuis le début des années 1990, après la désintégration de l'URSS, de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur leurs territoires, appliquant de fait une politique visant à accéder à une indépendance internationale.