Kosovo: pas d'alternative raisonnable à la poursuite des négociations (MID)

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Une solution unilatérale de la question kosovare ne manquerait certes pas d'engendrer de nouveaux problèmes graves, a déclaré mercredi devant les journalistes à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Vladimir Titov.
MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti. Une solution unilatérale de la question kosovare ne manquerait certes pas d'engendrer de nouveaux problèmes graves, a déclaré mercredi devant les journalistes à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Vladimir Titov.

"Cette série de consultations sur le règlement kosovar qui a eu lieu hier à New York a encore une fois mis en évidence les approches parfaitement opposées de Belgrade et de Pristina des propositions élaborées par Martti Ahtisaari sur le statut de la province, mais a aussi et surtout révélé un très large éventail d'opinions sur cette question parmi les pays membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies", a constaté le diplomate.

Somme toute, les résultats du premier tour de la discussion ne font que confirmer la justesse de la prise de position de Moscou, selon laquelle la poursuite du processus de négociations n'a tout simplement d'alternative raisonnable, a indiqué le chef adjoint de la diplomatie russe. "La variante imposée, montée de toutes pièces sans tenir compte des normes internationales reconnues, ne contribuera guère à un règlement durable, aux intérêts de la stabilité régionale et au règlement des conflits dans d'autres parties du monde", a souligné Vladimir Titov.

Et de rappeler que la Russie propose d'envoyer à Belgrade et à Pristina des missions spéciales du Conseil de sécurité de l'ONU pour recueillir sur place une information objective sur la situation dans la province et avant tout en matière de sécurité, de respect des droits des minorités nationales et de retour des réfugiés, où la situation est particulièrement alarmante.

"Il est aussi nécessaire de procéder à l'examen détaillé de la mise en application de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU, document fondamental pour le règlement kosovar. Cela fait, il faudra décider des démarches politiques et diplomatiques ultérieures", a relevé en conclusion le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

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