DES TENTATIVES DE REVISION DE L’HISTOIRE DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE SONT ENTREPRISES EN ESTONIE ET EN POLOGNE

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Les parents des soldats soviétiques, péris dans la lutte contre le fascisme pendant la deuxième guerre mondiale dont les restes sont enterrés au centre de Tallinn ont intenté un procès contre le ministère de la Défense d’Estonie.
Les parents des soldats soviétiques, péris dans la lutte contre le fascisme pendant la deuxième guerre mondiale dont les restes sont enterrés au centre de Tallinn ont intenté un procès contre le ministère de la Défense d’Estonie. Ils trouvent que ce dernier enfreint la loi sur « la protection des sépultures militaires » et ne fournit pas cette protection aux restes des soldats de la coalition antihitlérienne.
En janvier, le Parlement estonien a adopté une loi permettant de démanteler le monument aux soldats soviétiques et de transférer leurs restes. A la suite de cette loi, le monument au Soldat-Libérateur et la fosse commune peuvent être retirés du centre de Tallinn. Les nationalistes estoniens estiment que " le symbole de l'occupation soviétique n'a pas le droit de rester dans le centre de Tallinn ".Le ministère de la Défense d’Estonie a l’intention de procéder à des fouilles à l’emplacement de la sépulture des soldats soviétiques.
Mercredi, un piquet de protestation contre le démantèlement du monument a été organisé devant le ministère de la Défense. Les défenseurs du monument citent la convention de Genève qui dénonce toute fouille faite sans l’accord des parents.
L’intention des autorités estoniennes de déplacer les restes des soldats et officiers enterrés dans le centre de Tallinn a été souvent blâmé par des associations internationales et les anciens combattants des pays faisant partie de la coalition antihitlérienne. La partie russe a maintes fois déclaré que le démantèlement du monument et les tentatives de révision de l’histoire étaient inadmissibles.
Ces derniers temps, les tentatives de réécrire l’histoire de la deuxième guerre mondiale sont faites en Pologne de plus en plus souvent. Un exemple flagrant – c’est la fermeture par les directeurs polonais de la partie russe du complexe mémorial à Auschwitz. Plusieurs politiques russes et étrangers ont exprimé leur indignation à ce sujet. Le chef du Comité International de la Douma d’état Konstantin Kossatchev prend la parole :
Une provocation se déroule devant nous, lorsque certains veulent réécrire l’histoire en fonction des intérêts de la Pologne actuelle. Je ne discute pas ces intérêts mais je sais qu’ils n’ont rien à voir avec la vérité historique.
Malheureusement, ce n’est pas l’unique cas où les autorités polonaises essaient de réviser l’histoire. Là, tout comme en Estonie, il y a des tentatives de revoir le rôle de l’Armée Soviétique pendant la deuxième guerre mondiale, de persécuter les anciens combattants de la Résistance antifasciste.


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