LA RUSSIE MET LE CAP SUR LE DEVELOPPEMENT DES NANOTECHNOLOGIES

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Le président de Russie Vladimir Poutine a proposé dans son message au parlement d’octroyer 130 milliards de roubles pour les recherches en matière de nanotechnologies. Ce montant est grand, comparable avec le financement de toute la science russe.
Le président de Russie Vladimir Poutine a proposé dans son message au parlement d’octroyer 130 milliards de roubles pour les recherches en matière de nanotechnologies. Ce montant est grand, comparable avec le financement de toute la science russe. Il dépasse le montant global des dépenses aux Etats-Unis et en UE pour les nanotechnologies.
Les nanotechnologies sont appelées « l’avant-scène du progrès scientifique et technique ». Le préfixe « nano » veut dire la fraction milliardième d’un mètre. Comment peuvent-elles être utiles ? Le professeur de l’Université énergétique de Moscou Lev Patrikéev prend la parole :
Les nanoparticules sont des structures qui consistent soit en atomes séparés soit en un conglomérat d’atomes ne dépassant pas dix mille. Alors, leur dimension sera de moins de 100 nanomètres. Si les dimensions sont plus grandes, les propriétés des particules changent. Les nuages atomiques des nanoparticules sont grands ce qui détermine leurs propriétés. Ce sont, avant tout, les propriétés particulières de leurs surfaces qui peuvent être utilisées partout : en agriculture, en médecine, en constructions mécaniques.
Les nanoparticules peuvent guérir des fissures microscopiques dans les moteurs à combustion interne. La résistance à l’usure augmente après le traitement avec des nanoparticules. Une fois introduites dans le béton, celui-ci devient 4 ou 5 fois plus fiable. On pourra donc construire des gratte-ciels moins coûteux. En médecine, les nanoparticules enverront le médicament à l’endroit précis qui en a besoin dans l’organisme humain, dit le professeur Patrikéev.
Si on pose la question – faut-il développer les nanotechnologies, la réponse sera : bien sûr! Sans elles, aucun progrès ne peut être atteint dans tous les domaines.
Bien sûr, le financement des recherches et le contrôle sont des questions très importantes. Andrei Foursenko, le ministre russe de l'Education et de la Science, a expliqué que la nano-corporation publique distribuerait l’argent à base de concours aux centres scientifiques qui seraient capables de trouver au préalable un financement privé. Le capital privé ne gaspille pas son argent pour rien, croit le gouvernement russe, sa participation serait donc une garantie de bonne utilisation du financement.


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