"Au cours des trois prochaines années, la croissance économique (en Russie) sera surtout le résultat du développement des secteurs non liés au pétrole et au gaz", a indiqué le ministre.
M. Koudrine a expliqué que la récente division des recettes budgétaires en "recettes pétrogazières" et "recettes non pétrogazières", de même que le plafond, imposé sur le plan législatif, de l'utilisation des recettes pétrogazières, "contribue à réduire la dépendance (du budget) envers les recettes pétrogazières".
S'agissant de la dette publique, le ministre des Finances a fait observer que l'an prochain la Russie aurait la dette publique la moins élevée de toute son histoire, à environ 8,5% de son PIB. "Je pense que cela ne se répétera jamais", a estimé M. Koudrine, rappelant qu'à partir de 2009 la Fédération de Russie commencerait à accroître graduellement sa dette (grâce essentiellement à des emprunts intérieurs), ce qui est, selon lui, "une politique raisonnable". Par exemple, aux Etats-Unis, la dette publique s'élève à 60% du PIB et en Italie à 100% du PIB, a fait observer le ministre.