Mercredi, lors d'une réunion conjointe des deux chambres du parlement kazakh, M. Nazarbaïev a proposé de ramener de 7 à 5 ans le mandat présidentiel à partir de 2012, d'augmenter le nombre de députés et de n'élire au Majilis (chambre basse) que les candidats figurant sur les listes des partis politiques.
Selon M. Bilalov, qui est en outre premier vice-président du comité de la Douma pour les affaires de la CEI et les contacts avec les compatriotes, les chefs d'Etat et les leaders politiques des pays membres de la CEI comprennent qu'un vaste consensus est indispensable pour parvenir à une stabilité politique.
"Les transformations qui s'opèrent aujourd'hui dans certains pays visent à faire croître l'influence des organes représentatifs du pouvoir et à minimiser les effets néfastes des discordes politiques. Dans ce sens, M. Nazarbaïev a bien choisi son moment pour réformer la structure politique de son pays compte tenu des tendances actuelles et futures", a déclaré le député de la Douma.
Selon lui, les amendements proposés par le président kazakh peuvent être considérés comme des pas vers un compromis national.
"On ne peut qu'applaudir l'initiative de proposer une partie des candidats aux législatives après les avoir soumis à l'approbation de l'Assemblée des peuples du Kazakhstan. La réforme doit finalement contribuer à la stabilité de la société kazakhe. Cette voie est aujourd'hui suivie par la majorité écrasante des pays", a constaté le député.
