"Cette banque renfermera les caractéristiques génétiques des condamnés pour délits graves, les traces biologiques des personnes non identifiées et des personnes impliquées dans des délits, des proches des portés disparus et des corps non identifiés", a expliqué la représentante du ministère.
Une fois adoptée, cette loi permettra de relever l'efficacité de la lutte anti-crime, notamment contre l'extrémisme et le terrorisme, sur la base de l'analyse de l'ADN. L'identification des portés disparus sera également facilitée, selon elle.
D'après la représentante ministérielle, l'enregistrement génomique sera un facteur dissuasif pour les personnes enclines à commettre des crimes et aura donc des effets préventifs sur la situation criminogène dans le pays.
La mise en oeuvre de la loi, après son adoption, demandera un financement budgétaire, nécessaire à l'organisation de laboratoires spécialisés d'analyse génomique dans les établissements de médecine légale.
Le projet de loi préparé par le ministère de l'Intérieur est en voie d'être concerté avec tous les organes fédéraux du pouvoir exécutif concernés, après quoi il sera soumis à l'approbation du gouvernement.
