Il y a 5O ans, le 4 octobre, l’Union Soviétique lançait le premier satellite artificiel de la Terre. A l’occasion de cette date, écrit notre observateur Valentin Dvinine, l’Agence France-Presse a dernièrement publié la chronique de la domestication de l’espace. On y trouve les vols d’engins spatiaux vers la Lune, accomplis pour la première fois par notre pays, le vol du jeune pilote russe Youri Gagarine, devenu pionnier de l’espace, le vol de la première femme cosmonaute Valentine Téréchkova et les événements, relatifs aux vols spatiaux réalisés ensuite par les Etats-Unis. La participation de la Chine et du Japon dans l’exploration de l’espace n’est pas oubliée non plus.
Ce qui m’a surpris, poursuit notre observateur, c’est que l’AFP ne mentionne pas la France, bien qu’elle participe activement et depuis longtemps à l’exploration de l’espace et y ait obtenu des progrès impressionnants , grâce notamment à la coopération avec notre pays. Cette coopération date encore du temps de l’Union Soviétique, plus précisément de 1966, lorsque la visite en URSS du président français Charles de Gaulle aboutit à la signature d’un accord de coopération dans l’étude et l’exploration de l’espace.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Déjà dans les années 7O du siècle dernier, les sondes soviétiques travaillant sur la Lune, furent dotées de réflecteurs laser français, ce qui en augmenta considérablement l’efficacité. La première expédition spatiale soviéto-russe quitta le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, en juin 1982. Le Français Jean-Loup Chrétien, qui en faisait partie, devint après 8 jours de vol le premier spationaute de France.
Ce qui m’a surpris, poursuit notre observateur, c’est que l’AFP ne mentionne pas la France, bien qu’elle participe activement et depuis longtemps à l’exploration de l’espace et y ait obtenu des progrès impressionnants , grâce notamment à la coopération avec notre pays. Cette coopération date encore du temps de l’Union Soviétique, plus précisément de 1966, lorsque la visite en URSS du président français Charles de Gaulle aboutit à la signature d’un accord de coopération dans l’étude et l’exploration de l’espace.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Déjà dans les années 7O du siècle dernier, les sondes soviétiques travaillant sur la Lune, furent dotées de réflecteurs laser français, ce qui en augmenta considérablement l’efficacité. La première expédition spatiale soviéto-russe quitta le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, en juin 1982. Le Français Jean-Loup Chrétien, qui en faisait partie, devint après 8 jours de vol le premier spationaute de France.
La coopération spatiale entre Moscou et Paris s’intensifia surtout après le lancement en 1986 en URSS de la première station orbitale MIR. En 15 ans, elle reçut plusieurs spationautes français, y compris la première femme Claudie André-Dehays , aujourd’hui Claudie Haigneré, qui y séjourna 17 jours en 1996. Son époux Jean-Pierre Haigneré, qui travailla à la station MIR du 2O février au 28 août de 1999, accomplit d’après le programme franco-russe « Persée » 15 expériences complexes et très importantes pour la science.
La coopération spatiale russo-française , poursuit Valentin Dvinine, devait jouer le rôle principal dans l’établissement des contacts dans ce domaine entre la Russie et l’UE, dont la coopération est régie par l’accord, signé au début de 2OO5 entre l’Agence fédérale russe ROSCOSMOS et l’Agence Spatiale Européenne . Cet accord, qui engage 17 pays d’Europe, prévoit notamment une coopération durable dans la mise au point, la construction et l’utilisation de nouveaux lanceurs, y compris la satellisation d’engins depuis le cosmodrome français de Kourou en Guyane française, qui se trouve à proximité de l’Equateur et permet aux lanceurs d’un même type de placer en orbite deux fois plus de charge utile que depuis le cosmodrome de Baïkonour.
La première pierre dans le nouveau pas de tir, destiné aux lanceurs russes plus puissants « Soyouz », fut posée à Kourou en février dernier. Elle fut amenée du cosmodrome de Baïkonour et prélevée des fondations du pas de tir qui permit à Youri Gagarine d’ouvrir le chemin de l’espace.
La construction d’un nouveau pas de tir bat son plein à Kourou. Les fusées russes modernisées « Soyouz », dont les lancements commenceront l’année prochaine, placeront en orbite des engins non seulement pour des missions scientifiques, mais aussi pour des missions pratiques bien concrètes : télécommunications, météorologie, navigation mondiale etc. Le cosmodrome français de Kourou sera placé au service des intérêts de la France, de la Russie et des membres de l’UE, qui prend une part active à l’application de ce projet ambitieux.
Bref, écrit pour conclure Valentin Dvinine, il ne serait pas exagéré de dire qu’en matière de domestication de l’espace, la France joue un rôle non négligeable. Et je pense que ce rôle devait trouver une bonne place dans la chronique de l’Agence France-Presse, consacrée au 5Oe anniversaire de l’ouverture de l’ère spatiale de l’humanité.
La coopération spatiale russo-française , poursuit Valentin Dvinine, devait jouer le rôle principal dans l’établissement des contacts dans ce domaine entre la Russie et l’UE, dont la coopération est régie par l’accord, signé au début de 2OO5 entre l’Agence fédérale russe ROSCOSMOS et l’Agence Spatiale Européenne . Cet accord, qui engage 17 pays d’Europe, prévoit notamment une coopération durable dans la mise au point, la construction et l’utilisation de nouveaux lanceurs, y compris la satellisation d’engins depuis le cosmodrome français de Kourou en Guyane française, qui se trouve à proximité de l’Equateur et permet aux lanceurs d’un même type de placer en orbite deux fois plus de charge utile que depuis le cosmodrome de Baïkonour.
La première pierre dans le nouveau pas de tir, destiné aux lanceurs russes plus puissants « Soyouz », fut posée à Kourou en février dernier. Elle fut amenée du cosmodrome de Baïkonour et prélevée des fondations du pas de tir qui permit à Youri Gagarine d’ouvrir le chemin de l’espace.
La construction d’un nouveau pas de tir bat son plein à Kourou. Les fusées russes modernisées « Soyouz », dont les lancements commenceront l’année prochaine, placeront en orbite des engins non seulement pour des missions scientifiques, mais aussi pour des missions pratiques bien concrètes : télécommunications, météorologie, navigation mondiale etc. Le cosmodrome français de Kourou sera placé au service des intérêts de la France, de la Russie et des membres de l’UE, qui prend une part active à l’application de ce projet ambitieux.
Bref, écrit pour conclure Valentin Dvinine, il ne serait pas exagéré de dire qu’en matière de domestication de l’espace, la France joue un rôle non négligeable. Et je pense que ce rôle devait trouver une bonne place dans la chronique de l’Agence France-Presse, consacrée au 5Oe anniversaire de l’ouverture de l’ère spatiale de l’humanité.
