La Cour suprême avait déjà rejeté cette demande du SPS mardi.
Le leader du SPS, Nikita Belykh, avait dénoncé dans son entretien accordé à RIA Novosti le 20 novembre l'emprise de la machine politique de l'Etat qui pesait de tout son poids pour anéantir le SPS depuis que ce dernier s'était mis à critiquer le programme électoral de Russie unie, baptisé "plan Poutine".
Depuis quelques semaines, le SPS avait perdu plusieurs leaders de ses listes régionales, dont Andreï Ossipenko, le vice-président du parlement régional de Nijni-Novgorod (Volga, à 400 km à l'est de Moscou) qui conduisait la liste régionale du parti. M. Ossipenko a expliqué sa décision par son opposition à l'orientation populiste prise par le parti.
Onze partis sont en lice pour les élections législatives russes. Le parti pro-présidentiel Russie unie arrive en tête des sondages et devrait obtenir plus de la moitié des sièges à la Douma (chambre basse du parlement russe). Le président Vladimir Poutine qui conduit la liste électorale de Russie unie avait affirmé à maintes reprises qu'il ne briguerait pas de troisième mandat présidentiel consécutif, dans le respect de la Constitution, mais il entretient un flou quant à son avenir politique.