"Selon les données de l'ambassade russe à Nairobi, aucun russe n'a souffert au cours des derniers événements dramatiques au Kenya", dit un communiqué de la diplomatie russe.
La situation reste très grave au Kenya à la suite des élections générales. L'opposition rejette toujours les résultats officiellement annoncés du scrutin, selon lesquels le président sortant Mwai Kibaki a remporté la victoire. Dans différentes régions du pays, des accrochages se sont produits entre les partisans de l'opposition, d'une part, et la police, de l'autre. Il y a eu des heurts interethniques, des actes de maraudage et de banditisme. Il y a des victimes et des blessés.
L'Union africaine (UA), les représentants de nombre d'Etats étrangers et les leaders de certains partis politiques du Kenya proposent leurs services de médiation pour désamorcer la crise actuelle.
"Moscou suit toujours de très près l'évolution de la situation au Kenya. Nous sommes sérieusement préoccupés par le fait qu'en dépit des appels vibrants de la communauté internationale, y compris de la Russie, des violences ont éclaté dans ce pays", dit le document du MID.
"Nous exhortons une fois de plus toutes les forces politiques du Kenya au dialogue dans le cadre de la Constitution en vigueur afin de régler politiquement la situation dans l'intérêt du peuple kenyan, au nom de l'unité nationale du pays", lit-on en substance dans le communiqué du Département de l'Information et de la Presse du MID.
