En fait, les 34 personnes qui figurent sur cette liste, d'origine russe (en majorité) et estonienne, n'avaient rien à voir avec les activités opérationnelles de la centrale de renseignement de l'URSS: ce sont des conducteurs, des secrétaires, des traducteurs et des intendants.
De cette liste, on peut apprendre le nom complet de l'agent, son lieu de travail, l'année et le lieu de sa naissance et l'organisation avec laquelle cette personne coopérait et dans laquelle elle travaillait.
La publication a été élaborée par la Police de sécurité d'Estonie (KAPO).
La KAPO publie ces listes (la dernière en date remonte à 2006) en vertu de la "Loi sur le recensement des personnes ayant coopéré avec les organes de sécurité ou les forces armées des pays ayant occupé l'Estonie".
En Estonie, la coopération avec le KGB entre 1940 et 1991, lorsque le pays faisait partie de l'URSS, est considérée comme une activité exercée pour le compte d'un service secret d'un pays étranger. Les personnes convaincues de ce type de coopération subissent des interdits professionnels mais ne sont pas poursuivies au pénal.
