"Une violation grossière de la loi est actuellement commise, tout comme durant toute la campagne électorale. Il existe de nombreux documents photo et vidéo confirmant cette infraction. Or, nous ne voyons aucune réaction de la part du gouvernement. Des passages à tabac de partisans de M. Patarkatsichvili ont eu lieu dans toute la Géorgie. Le gouvernement recourt à la violence, au chantage, aux menaces et à la subornation des électeurs", indique une déclaration rendue publique lors d'un point de presse par Chalva Khatchapouridze, porte-parole de l'état-major électoral de Badri Patarkatsichvili.
"L'état-major est en droit de déclarer que la présidentielle est entachée de multiples irrégularités et remet en cause ses résultats et sa légitimité", a fait savoir M. Khatchapouridze.
La déclaration est adressée à la présidente géorgienne par intérim Nino Bourdjanadze, au ministre de la Justice Eke Tkechelachvili, au procureur général Zourab Adeïchvili, au médiateur géorgien pour les droits de l'homme Sozar Subari, à la mission d'observation de l'OSCE, ainsi qu'à toutes les organisations chargées du suivi de l'élection présidentielle en Géorgie.
