"Vu le degré d'interdépendance et de responsabilité mutuelle de nos deux pays, la voie menant à une confrontation ultérieure serait dangereuse", a supposé le sénateur, commentant les résultats des primaires et caucus du "super mardi" pour l'investiture à la présidentielle américaine de novembre.
Et de rappeler que si auparavant on estimait que la victoire du représentant du Parti républicain serait préférable pour la Russie, maintenant l'appartenance du futur président américain à tel ou tel parti importe peu.
"En attendant, parmi les leaders de la course présidentielle aux Etats-Unis, seul Barack Obama tient des propos neutres au sujet des relations avec la Russie. Quant à Hillary Clinton et John McCain, ni l'un ni l'autre ne promettent de réchauffement sur l'axe russe", a reconnu le sénateur.
Néanmoins, il est convaincu que la nécessité politique obligera tout nouveau locataire de la Maison-Blanche à troquer la rhétorique électorale contre le langage des affaires.
"Le degré d'interdépendance et de responsabilité réciproque de nos deux pays revêt un caractère global de sorte qu'isolément ni la Russie ni les Etats-Unis ne pourront réprimer le terrorisme international ou régler le problème de la non-prolifération nucléaire", a conclu Mikhaïl Marguelov.