"Hélas, le droit international ne dispose pas de mécanismes permettant de défendre ses normes et principes", notamment face aux forces qui souhaitent régler le conflit "illégalement", a-t-il indiqué à la presse.
Selon M. Lavrov, aucune solution musclée n'est acceptable, ce que confirment la Charte des Nations unies et de nombreuses conventions internationales qui "interdisent le recours à la force, à l'exception des cas autorisés par le Conseil de sécurité de l'ONU ou à titre d'autodéfense", a souligné le ministre.
"Il faut penser à l'avenir du droit international", a déclaré M. Lavrov, avant d'ajouter: "Le droit international contemporain sera lettre morte si le Kosovo proclame unilatéralement son indépendance et si son indépendance est reconnue".