La mission de Rosnanotech est "d'aider les entreprises à fournir un produit fini et à allier science et production", a-t-il affirmé à Tokyo lors de sa visite de deux jours.
Selon M. Melamed, le gouvernement russe a démontré le sérieux de ses intentions, apportant plus de 5 milliards de dollars au fonds géré par le consortium. "D'une part, nous financerons gratuitement des programmes d'envergure tels que les projets en matière d'enseignement et d'infrastructures, et d'autre part, nous procéderons au cofinancement de projets commercialement prometteurs", a déclaré le directeur général de Rosnanotech.
Interrogé sur la rentabilité des activités du consortium, il a répondu que l'obtention de bénéfices n'était pas leur objectif, "car Rosnanotech était une association à but non lucratif". A son avis, l'essentiel est d'aider les milieux d'affaires russes.
Evoquant le rôle des nanotechnologies, M. Melamed a fait remarquer: "Beaucoup prédisent une nouvelle révolution scientifique et technique dans un proche avenir, révolution qui renouvellera des classes entières de marchandises et leurs modes de fabrication. Selon ces prévisions, d'ici à 2050, 60% de la production reposera sur les nanotechnologies, et à plus courte échéance (d'ici à 2014), 17% de toutes les marchandises contiendront des composantes nanotechnologiques ou seront intégralement issues des nanotechnologies".