Comme l'a fait remarquer le parlementaire, dans les évaluations contradictoires de la communauté internationale sur le Kosovo, la République de Tchétchénie est souvent mentionnée, mais toute analogie serait inopportune.
"Au référendum du 23 mars 2003, le peuple tchétchène s'est explicitement exprimé sur son statut politique - vivre et se développer au sein de la Fédération de Russie", a indiqué aux journalistes M. Abdourakhmanov.
"Ce choix et cette voie répondent entièrement aux intérêts des peuples de la République de Tchétchénie", a-t-il poursuivi.
"Quant aux autorités géorgiennes, nous savons bien qu'elles n'avaient offert aucune possibilité à l'Abkhazie ni à l'Ossétie du Sud pour négocier et discuter des relations avec la Géorgie avec la participation des premières personnes de l'Etat ni pour tenir un référendum", a relevé le président de la chambre basse du parlement tchétchène.
(L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
Et d'ajouter que la Tchétchénie est un bel exemple de libre expression de la volonté d'un sujet du droit international.
"C'est une république qui connaît un développement dynamique et où règne une totale compréhension entre la société et le pouvoir, qui a pour président un homme politique respecté et reconnu par le peuple et au niveau international", a conclu M. Abdourakhmanov.
