Ladite déclaration a été publiée à Athènes par le coordinateur sur les questions de la politique extérieure et de la défense de l'opposition parlementaire grecque Panos Beglitis.
"Nous constatons la duplicité dans la prise de position du gouvernement qui, d'une part, affirme se conformer aux normes du droit international et respecter les accords internationaux, mais, d'autre part, participe à l'envoi d'une mission policière au Kosovo en l'absence d'une résolution appropriée du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et d'une base législative nécessaire", a indiqué M. Beglitis.
Il a aussi exprimé sa préoccupation face à l'absence d'une position commune de l'Union européenne sur le Kosovo.
"Nous exhortons le gouvernement à ne pas se presser avec le soutien de la proclamation unilatérale d'indépendance par le Kosovo", a-t-il poursuivi.
Comme l'a dit lundi dernier la ministre grecque des Affaires étrangères Mme Dora Bakoyannis, la Grèce adoptera sa décision sur le Kosovo plus tard.
L'opposition parlementaire grecque est représentée par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) qui s'était trouvé au pouvoir pendant près d'un quart de siècle jusqu'à 2004. A présent, le PASOK a 102 des 300 sièges au parlement du pays, et c'est la Nouvelle Démocratie (ND), parti du centre droit, qui se trouve au pouvoir, avec 151 mandats de député.
