"Les militaires ont liquidé mercredi, dans la nuit, deux bandes liées aux mouvements terroristes et contre-révolutionnaires", a indiqué le vice-gouverneur sans précisé le nombre de séparatistes tués.
Selon M. Hassanzadeh, une forte quantité d'explosifs et d'armes d'infanterie a été saisie au cours de cette opération.
"Les criminels souhaitaient déstabiliser la situation dans la province et perturber les prochaines élections législatives en Iran en commettant des actes terroristes ", a supposé le fonctionnaire.
Auparavant, des officiels irakiens avaient fait état de plusieurs tirs de l'artillerie iranienne jeudi sur trois villages dans le nord de l'Irak (Kurdistan irakien). Selon la partie irakienne, ces bombardements d'une trentaine de minutes n'ont pas fait de victimes. Elles visaient des bases du groupe séparatiste du PJAK lié au Parti (séparatiste turc) des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le groupe PJAK opérant dans l'ouest de l'Iran (à la frontière avec la Turquie et l'Irak) a commis nombre d'attentats ayant coûté la vie à des représentants des autorités iraniennes et à des civils.
Fin février, l'Iran a déclaré un renforcement des mesures de sécurité à ses frontières au moment où la Turquie a lancé une opération militaire contre les séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Mohammad Ali Hosseini a estimé, pour sa part, que la présence de troupes étrangères dans la région était l'une des principales causes du regain d'activité des terroristes.
