"La Russie remplit très minutieusement tous ses engagements", a noté le diplomate.
Entre les deux pays, il existe un traité sur l'entretien des matériels de défense et de construction d'usines au Venezuela, a-t-il rappelé, expliquant que "cela permet aussi de créer de nouveaux emplois".
L'ambassadeur vénézuélien a expliqué les raisons pour lesquelles Caracas avait renoncé à l'achat d'armements américains.
"D'abord, à cause du refus des Etats-Unis de remplir leurs engagements, le Venezuela a subi des pertes sérieuses. Deux, à cause des difficultés pour assurer l'entretien du matériel acheté aux Etats-Unis. D'ailleurs, ce matériel est déjà obsolète", a poursuivi M. Navarro Rojas.
Commentant l'éventuelle visite du président Chavez en Russie, il a indiqué que le numéro un vénézuélien "pourrait revenir en Russie voir son ami, Poutine, et le président élu Medvedev".
Selon l'ambassadeur, à ce jour, les vues de la Russie et du Venezuela coïncident "en ce qui concerne la protection de leurs peuples et de leurs ressources naturelles".
En mars, le président élu Dmitri Medvedev et Hugo Chavez ont convenu d'échanger des visites.
Caracas a acheté en Russie près de 50 hélicoptères de différents modèles, 24 chasseurs Su-30MK2, 100.000 fusils d'assaut AK-103 et a conclu un accord sur leur production sous licence.
Pour la deuxième moitié de 2009, la Russie projette de commencer les livraisons d'hélicoptères Mi-28N. Les deux pays étaient en négociation sur la vente de neuf sous-marins diesel russes.
A plusieurs reprises, Moscou avait fait savoir son intention de prendre une part active à la modernisation des forces armées vénézuéliennes pour la période allant jusqu'en 2013.