- Moscou a la ferme intention de défendre les intérêts économiques et humanitaires de la population de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud : deux anciennes autonomies dans la composition de la Géorgie. Une mission appropriée a été confiée au gouvernement mercredi par le président russe Vladimir Poutine.
- Rappelons que l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de la Géorgie après que les autorités officielles de Tbilissi eurent aboli leur autonomie et déclenché des conflits armés contre les républiques qualifiées de rebelles. Cependant, la Géorgie estime toujours qu’elles entrent dans sa composition et empêche le développement économique et humanitaire de ces régions, notamment et de façon régulière — par des méthodes militaires. Moscou ne peut pas rester indifférent à la situation désastreuse de la population de ces deux républiques autoproclamées, d’autant plus que les habitants sont en majorité des citoyens de Russie. Cela étant, la Russie a décidé de leur accorder son soutien. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères déclare que ces démarches ne sont nullement dirigées contre la Géorgie, a souligné le porte-parole du ministère, Mikhaïl Kamynine.
- Notre décision concernant l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ne signifie pas que la Russie opte en faveur de la confrontation avec la Géorgie. Nous préconisons la levée de toutes les sanctions et limitations qui entravent le développement social et économique de la région. La preuve en est la reprise de la communication aérienne et maritime avec la Géorgie, ainsi que d’autres démarches qui constituent une alternative positive à la politique des actuels dirigeants de la Géorgie. La réalisation de toutes ces mesures contribuera à renforcer la sécurité et la stabilité dans le Caucase.
- Rappelons que l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de la Géorgie après que les autorités officielles de Tbilissi eurent aboli leur autonomie et déclenché des conflits armés contre les républiques qualifiées de rebelles. Cependant, la Géorgie estime toujours qu’elles entrent dans sa composition et empêche le développement économique et humanitaire de ces régions, notamment et de façon régulière — par des méthodes militaires. Moscou ne peut pas rester indifférent à la situation désastreuse de la population de ces deux républiques autoproclamées, d’autant plus que les habitants sont en majorité des citoyens de Russie. Cela étant, la Russie a décidé de leur accorder son soutien. Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères déclare que ces démarches ne sont nullement dirigées contre la Géorgie, a souligné le porte-parole du ministère, Mikhaïl Kamynine.
- Notre décision concernant l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ne signifie pas que la Russie opte en faveur de la confrontation avec la Géorgie. Nous préconisons la levée de toutes les sanctions et limitations qui entravent le développement social et économique de la région. La preuve en est la reprise de la communication aérienne et maritime avec la Géorgie, ainsi que d’autres démarches qui constituent une alternative positive à la politique des actuels dirigeants de la Géorgie. La réalisation de toutes ces mesures contribuera à renforcer la sécurité et la stabilité dans le Caucase.
- L’ambassadeur de Russie en Géorgie, Viatcheslav Kovalenko, a exhorté pour sa part les autorités officielles de Tbilissi à ne pas dramatiser la situation concernant la consigne donnée par le président Vladimir Poutine. Il a même proposé de réfléchir à la mise en place d’un espace économique unique dans la région caucasienne incluant la Géorgie. Cependant, les autorités géorgiennes et les pays occidentaux qui les soutiennent, notamment les Etats-Unis, ont vivement critiqué la décision de Moscou au sujet de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud et ont affirmé qu’elle viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Géorgie. Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie aux Nations unies, a fait remarquer dans ce contexte qu’il était étonnant d’entendre des appréhensions de ce genre de la part de pays qui viennent de reconnaître la proclamation illégale de l’indépendance d’une autre région. Selon le diplomate, ceux qui clament haut et fort leur inquiétude face au respect de la légalité internationale devraient réfléchir à ce qu’ils font eux-mêmes.
