Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une déclaration sur Chypre, dans laquelle il se réjouit de l'accord conclu récemment entre les dirigeants des communautés grecque et turque de l'île, tout en espérant que cet accord permettra aux parties de renforcer la confiance réciproque et, profitant de cette occasion, de trouver une solution juste et durable en faveur de la réunification de l'île.
"Nous estimons que cette déclaration représente un document pondéré et équilibré traduisant les approches et les préoccupations de toutes les parties au règlement chypriote", lit-on dans un commentaire de M. Kamynine, publié sur le site du MID.
L'apparition de ce document (de la déclaration du président du Conseil de sécurité de l'ONU) est très opportune et surtout compte tenu de la nouvelle dynamique observée ces derniers temps en matière de règlement chypriote, a souligné le porte-parole de la diplomatie russe.
Et de rappeler qu'à toutes les étapes, la Russie a activement participé, en contact avec ses partenaires des Cinq (cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Chine - ndlr), à la mise au point du projet de déclaration.
Chypre est divisée depuis l'invasion de sa partie nord en 1974 par la Turquie. La République turque de Chypre-nord (RTCN), autoproclamée en 1983 dans le nord occupé, n'est reconnue que par Ankara.
Le processus de paix à Chypre est mené sous l'égide des Nations Unies. Lors de leur première rencontre le 21 mars dernier à Nicosie, le président chypriote Demetris Christofias et le dirigeant de la RTCN Mehmet Ali Talat ont convenu de relancer les négociations sur le règlement du problème chypriote.