La Géorgie somme la Russie de renoncer à aider l'Abkhazie-Ossétie du Sud (Saakachvili)

S'abonner
Lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité national mercredi soir, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a réaffirmé une fois de plus la disposition de Tbilissi à négocier avec la Russie à condition que Moscou revienne sur son intention d'aider l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
TBILISSI, 23 avril - RIA Novosti. Lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité national mercredi soir, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a réaffirmé une fois de plus la disposition de Tbilissi à négocier avec la Russie à condition que Moscou revienne sur son intention d'aider l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

Le président russe Vladimir Poutine a chargé la semaine dernière son gouvernement d'élaborer une série de mesures d'assistance ponctuelle à la population de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et de renforcer les contacts avec les autorités de fait de ces régions séparatistes.

Auparavant, la Russie avait déclaré qu'elle se retirait de l'accord conclu dans le cadre de la Communauté des Etats indépendants (CEI) sur les sanctions à l'encontre de l'Abkhazie. La Géorgie a quant à elle exigé que Moscou revienne sur sa décision avant de demander l'aide de ses partenaires occidentaux.

Les républiques sécessionnistes d'Abkhazie (nord-ouest), d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.

Le Conseil de la Fédération (Chambre haute du parlement russe) entend examiner le 25 avril prochain un document sur l'attitude adoptée par la chambre face à la demande de reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

"La Géorgie n'est pas un grand pays, mais nul n'est en droit d'attenter à notre souveraineté", a déclaré M. Saakachvili.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала