"A l'horizon 2015, nos compagnies aériennes sont disposées à commander au secteur industriel jusqu'à 600 avions de plus de 50 places afin de satisfaire aux besoins intérieurs", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Sotchi (mer Noire).
Selon le programme 2010-2015, 350 aéroports resteront entre les mains de l'Etat, alors que 170 devraient être remis à des compagnies privées, a-t-il indiqué.
Face à un déficit crossant, la Russie devra acquérir aux cours des dix prochaines années entre 800 et 1.000 appareils de différents modèles afin de subvenir aux besoins de ses lignes intérieures. Aeroflot devra acquérir pas moins de 130 nouveaux avions, de l'aveu de son directeur Valeri Okoulov.
L'an dernier, Aeroflot a commandé 44 Airbus A350 et Boeing 787 pour un montant total de 6.000 millions de dollars, le secteur industriel russe étant dans l'incapacité depuis l'effondrement de l'Union soviétique de produire des avions répondant aux normes de sécurité et de confort.
Moins de la moitié des 5.700 avions enregistrés volent actuellement. En outre, les avions en service sont pour la plupart obsolètes, et seul un dixième d'entre eux peuvent être considérés comme modernes. L'âge moyen des avions de ligne dépasse déjà 17 ans, celui des avions régionaux, 30 ans.
Le vol réussi du SuperJet-100, un moyen-courrier dernier cri de production russe, marque dans ce contexte un tournant dans l'histoire de l'aéronautique russe.
