Il est temps que l’Europe réfléchisse à la nécessité de créer une structure universelle de sécurité européenne, a déclaré à notre correspondant le président du Comité international de la Douma d’Etat Constantin Kossatchev.
Rappelons que lors de son intervention à Berlin début juin, le président russe Dmitri Medvedev a suggéré la tenue d’un sommet européen, devant aboutir à la mise au point d’un nouveau Traité universel de sécurité européenne, s’appuyant sur la Charte de l’ONU, avec la participation des organisations opérant dans la direction euro atlantique.
Vu la situation complexe en Europe, la clairvoyance et l’efficacité de cette démarche sont évidentes. Il n’existe pas aujourd’hui de document, susceptible de freiner réellement la militarisation de la région et de limiter juridiquement la présence militaire des pays tiers dans la zone européenne. Le FCE ( Traité sur les forces conventionnelles en Europe) a en fait été jusqu’à ces derniers temps la seule force de retenue de ce genre. Cependant, en raison de l’obstruction des pays de l’OTAN, il n’était pas appliqué et a été renvoyé pour être finalisé.
Rappelons que lors de son intervention à Berlin début juin, le président russe Dmitri Medvedev a suggéré la tenue d’un sommet européen, devant aboutir à la mise au point d’un nouveau Traité universel de sécurité européenne, s’appuyant sur la Charte de l’ONU, avec la participation des organisations opérant dans la direction euro atlantique.
Vu la situation complexe en Europe, la clairvoyance et l’efficacité de cette démarche sont évidentes. Il n’existe pas aujourd’hui de document, susceptible de freiner réellement la militarisation de la région et de limiter juridiquement la présence militaire des pays tiers dans la zone européenne. Le FCE ( Traité sur les forces conventionnelles en Europe) a en fait été jusqu’à ces derniers temps la seule force de retenue de ce genre. Cependant, en raison de l’obstruction des pays de l’OTAN, il n’était pas appliqué et a été renvoyé pour être finalisé.
Selon Constantin Kossatchev, l’organisation à Moscou d’un sommet européen permettrait de concrétiser l’initiative russe.
Au début des années 9O l’Europe a raté la chance unique de créer au sortir de la guerre froide une construction nouvelle englobant tous les pays du continent. Cela n’a pas été fait. L’Occident s’est concentré sur le développement de l’Alliance atlantique, qui dans certains domaines est réellement efficace, mais son principal défaut est qu’elle n’est pas universelle et n’a pas la moindre chance de le devenir ne serait-ce que du fait que la Russie n’y entrera jamais. Quant à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), en raison des efforts de nos partenaires de l’OTAN et de l’UE, elle s’est concentrée uniquement sur les questions humanitaires. Alors que les problèmes brûlants du continent, tels que la sécurité énergétique, l’autodétermination des Etats ( nous parlons aujourd’hui du Kosovo) et les droits des minorités nationales sont restés en marge de ses préoccupations, dit le parlementaire russe.
D’après Constantin Kossatchev, la situation qui prévaut aujourd’hui dans le monde impose la nécessité d’une nouvelle structure vraiment européenne, dépourvue de toute idéologie de bloc. « Il faut rassembler tous les pays sur la base nationale et bâtir une architecture, qui protégerait leurs intérêts dans une égale mesure ». Cela engage l’intérêt de tous les pays de la région, estime Constantin Kossatchev.
Au début des années 9O l’Europe a raté la chance unique de créer au sortir de la guerre froide une construction nouvelle englobant tous les pays du continent. Cela n’a pas été fait. L’Occident s’est concentré sur le développement de l’Alliance atlantique, qui dans certains domaines est réellement efficace, mais son principal défaut est qu’elle n’est pas universelle et n’a pas la moindre chance de le devenir ne serait-ce que du fait que la Russie n’y entrera jamais. Quant à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), en raison des efforts de nos partenaires de l’OTAN et de l’UE, elle s’est concentrée uniquement sur les questions humanitaires. Alors que les problèmes brûlants du continent, tels que la sécurité énergétique, l’autodétermination des Etats ( nous parlons aujourd’hui du Kosovo) et les droits des minorités nationales sont restés en marge de ses préoccupations, dit le parlementaire russe.
D’après Constantin Kossatchev, la situation qui prévaut aujourd’hui dans le monde impose la nécessité d’une nouvelle structure vraiment européenne, dépourvue de toute idéologie de bloc. « Il faut rassembler tous les pays sur la base nationale et bâtir une architecture, qui protégerait leurs intérêts dans une égale mesure ». Cela engage l’intérêt de tous les pays de la région, estime Constantin Kossatchev.
