Des actions de protestation massives ont servi de toile de fond à la visite en Ukraine d’une délégation de l’OTAN, conduite par son secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer. La majorité des Ukrainiens sont contre l’adhésion de leur pays à l’Alliance atlantique. Ils se rendent compte que les tentatives des entrainer dans le bloc mineront les rapports d’amitié traditionnels avec la Russie, estime notre observateur Alexandre Vatoutine.
Rappelons que le Traité d’amitié, de coopération et de partenariat, signé par l’Ukraine et la Russie en 1997, envisage l’abandon par les deux parties de toute démarche, susceptible d’en compromettre la sécurité. Durant ces IO années écoulées la Russie n’a jamais trahi l’esprit de ce document, alors que les actions énergiques des dirigeants actuels de l’Ukraine d’entrainer leur pays dans l’OTAN rendent le Traité dépourvu de tout sens.
Le parlement russe l’a dernièrement signalé à Kiev, précisant que la politique de ses autorités conduit à la rupture des rapports alliés. Il semble que les corridors du pouvoir à Kiev sont remplis d’utopistes qui comptent à la fois adhérer à l’OTAN et conserver le Traité avec la Russie. Malheureusement, le chemin de l’Alliance est un aller simple, ce que prouvent les propos du président Youtschenko, selon lequel l’Ukraine veut se voir libre, politiquement indépendante et conserver l’intégrité de son territoire. Comme si sa situation actuelle était différente. Ou c’est tout simplement l’habitude de brandir devant ses citoyens la menace impériale de son voisin du nord.
Rappelons que le Traité d’amitié, de coopération et de partenariat, signé par l’Ukraine et la Russie en 1997, envisage l’abandon par les deux parties de toute démarche, susceptible d’en compromettre la sécurité. Durant ces IO années écoulées la Russie n’a jamais trahi l’esprit de ce document, alors que les actions énergiques des dirigeants actuels de l’Ukraine d’entrainer leur pays dans l’OTAN rendent le Traité dépourvu de tout sens.
Le parlement russe l’a dernièrement signalé à Kiev, précisant que la politique de ses autorités conduit à la rupture des rapports alliés. Il semble que les corridors du pouvoir à Kiev sont remplis d’utopistes qui comptent à la fois adhérer à l’OTAN et conserver le Traité avec la Russie. Malheureusement, le chemin de l’Alliance est un aller simple, ce que prouvent les propos du président Youtschenko, selon lequel l’Ukraine veut se voir libre, politiquement indépendante et conserver l’intégrité de son territoire. Comme si sa situation actuelle était différente. Ou c’est tout simplement l’habitude de brandir devant ses citoyens la menace impériale de son voisin du nord.
Les autorités ukrainiennes affichent un parfait mépris envers l’opinion des simples gens concernant les rapports actuels avec l’OTAN, quand le mariage n’est pas encore consommé, croyant que la propagande portera finalement ses fruits. C’est ce qu’a déclaré à notre correspondant le parlementaire russe influent Constantin Zatouline, directeur de l’Institut des pays de la CEI.
La majorité des Ukrainiens sont contre l’adhésion à l’OTAN, et le président Youtschenko a été obligé de l’avouer dans une forme indirecte, quand il a reconnu que le pays ne pourra entrer dans l’OTAN avant le référendum. Le pouvoir fait le malin quand il sépare l’entrée dans la classe préparatoire de l’OTAN ( c'est-à-dire l’ adhésion au Plan d’action) et l’entrée proprement dite. Il dit que l’adhésion au Plan d’action ne nécessite pas de référendum, et l’entrée dans le bloc –oui. Alors que l’expérience montre qu’après l’adhésion au Plan d’actions, aucun pays n’a évité de devenir membre l’Alliance, dit Constantin Zatouline.
Kiev n’est pas le seul à essayer de donner le change. M .Scheffer a également déclaré que l’Ukraine est au début d’un chemin long et sinueux pour devenir membre de l’OTAN. Il s’agit moins de préparer l’opinion publique que de lui faire progressivement prendre ses distances avec son allié naturel , la Russie.
La majorité des Ukrainiens sont contre l’adhésion à l’OTAN, et le président Youtschenko a été obligé de l’avouer dans une forme indirecte, quand il a reconnu que le pays ne pourra entrer dans l’OTAN avant le référendum. Le pouvoir fait le malin quand il sépare l’entrée dans la classe préparatoire de l’OTAN ( c'est-à-dire l’ adhésion au Plan d’action) et l’entrée proprement dite. Il dit que l’adhésion au Plan d’action ne nécessite pas de référendum, et l’entrée dans le bloc –oui. Alors que l’expérience montre qu’après l’adhésion au Plan d’actions, aucun pays n’a évité de devenir membre l’Alliance, dit Constantin Zatouline.
Kiev n’est pas le seul à essayer de donner le change. M .Scheffer a également déclaré que l’Ukraine est au début d’un chemin long et sinueux pour devenir membre de l’OTAN. Il s’agit moins de préparer l’opinion publique que de lui faire progressivement prendre ses distances avec son allié naturel , la Russie.
