La levée graduelle des sanctions économiques frappant l'enclave palestinienne et l'intensification du dialogue sur l'échange de prisonniers sont prévues par la trêve palestino-israélienne en vigueur à Gaza depuis deux semaines.
"Il est tout à fait inutile d'entamer de nouvelles négociations avec Israël par l'entremise des Egyptiens, car il ne fait aucun cas des termes de la trêve", a déclaré le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum.
Jeudi dernier, l'Etat hébreu a fermé pour la troisième fois en deux semaines tous les points de passage à la frontière de la bande de Gaza.
Cette reprise du blocus était une réaction israélienne à une explosion d'obus sur un terrain vague près de la ville de Sdérot qui n'a d'ailleurs fait ni victimes ni dégâts. Pourtant, le Hamas dément formellement toutes les informations sur ce tir, se référant aux résultats de sa propre enquête.
Le dialogue entre le Fatah et le Hamas avait été suspendu en raison d'affrontements meurtriers interpalestiniens, en juin 2007, quand le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza. Entièrement isolé, ce petit territoire est boycotté depuis par Israël et les Etats-Unis. La Cisjordanie est restée sous les ordres du président de l'Autorité palestinienne et leader du Fatah Mahmoud Abbas, qui bénéficie d'une assistance financière occidentale.
