Le 8 août dernier, la Géorgie a déclenché des hostilités en Ossétie du Sud. Cette agression a fait des victimes parmi les civils et les soldats de la paix. La capitale sud-ossète Tskhinvali a été presque totalement détruite. La Russie a dû intervenir pour protéger les civils et contraindre la Géorgie à la paix. Le 26 août, Moscou a reconnu l'indépendance des anciennes régions autonomes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
De tous les pays européens, la Grande-Bretagne a adopté une attitude dure et intransigeante envers la Russie. Londres a plus d'une fois proposé de "punir" la Russie pour ses actes en Géorgie et a même annoncé la suspension de certains volets de la coopération bilatérale.
Mardi dernier, un reportage sur les événements en Géorgie a été diffusé par BBC Radio 4. Se référant à des témoins oculaires et aux conclusions de Human Rights Watch, son auteur n'excluait pas qu'en août, la Géorgie ait perpétré des crimes de guerre en Ossétie du Sud et que les militaires géorgiens "aient sciemment attaqué la population civile".
"Il est inutile de s'attendre à ce qu'après ce reportage ou d'autres, la Grande-Bretagne change d'attitude envers la Russie. Il s'agit d'un point de vue national qu'il sera extrêmement difficile de modifier", a indiqué M.Ayers.
Et d'ajouter que le problème essentiel résidait dans le fait que "nul ne savait au fond ce qui s'est produit au juste en Ossétie du Sud".