"La plupart des troupes russes ont quitté les zones tampons. Elles ont également aidé l'Union européenne à mettre en place une mission d'observation, ce qui constitue un élément positif. Nous voudrions que les démarches dans ce sens se poursuivent et que les troupes russes regagnent leurs positions d'avant le conflit. Dans ce cas, les observateurs européens pourraient exercer leurs activités en Abkhazie et en Ossétie du Sud", a-t-il affirmé jeudi lors d'une conférence de presse tenue dans le cadre de la visite de travail de son homologue russe Sergueï Lavrov aux Pays-Bas.
Le ministre néerlandais a appelé les Etats à cesser de concevoir le monde en termes de sphères d'influence. "Tous les pays européens doivent aspirer unanimement à la stabilité, à la paix et au respect des droits de l'homme. Nous devons regarder ensemble vers l'avenir", a souligné M. Verhagen.
Il s'est déclaré satisfait du développement des relations néerlando-russes dans différents domaines.
"Les Pays-Bas sont l'un des principaux investisseurs dans l'économie russe et le deuxième partenaire de Moscou pour le volume des échanges commerciaux. L'énergie et la culture représentent elles aussi des domaines importants de notre coopération bilatérale", a constaté le ministre néerlandais.
Evoquant les divergences de vues entre la Russie et les Pays-Bas, M. Verhagen a cité parmi les questions litigieuses la mort de Stan Storimans, caméraman néerlandais tué à Gori lors du conflit russo-géorgien.
Il a ajouté que les causes du décès de M. Storimans ont fait l'objet d'une discussion entre les parties lors de la visite de M. Lavrov aux Pays-Bas.