La liste de 10 jeunes gens portés disparus avait été remis à M. Chiesa lors de sa visite en Ossétie du Sud le 25 octobre dernier. Les jeunes Ossètes étant arrêtés dans les zones contrôlées par les observateurs de l'UE, M. Chiesa a jugé ce motif suffisant pour entamer une enquête au nom de la partie européenne.
Afin d'établir ce qui leur est arrivé, le parlementaire a adressé une demande ad hoc au ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini. Celui-ci a répondu que "selon les informations fournies par les autorités géorgiennes, ces personnes avaient été mises en prison où elles étaient détenues dans l'attente d'un procès".
Le chef de la diplomatie italienne n'a pourtant pas spécifié les délits qui leurs sont incriminés.