"J'ai complètement changé d'avis sur le protectionnisme. Je pense que c'est un pas en arrière dans le développement des peuples", a-t-il affirmé mardi lors d'un forum économique organisé à Madrid par l'hebdomadaire britannique The Economist.
Selon le chef du gouvernement espagnol, l'ingérence dans l'économie ne doit surtout pas porter atteinte à la sécurité des acteurs économiques. "C'est pour cela que l'Espagne restera un pays ouvert", a-t-il ajouté.
Cette déclaration constitue la réponse de M. Zapatero aux attaques lancées par l'opposition espagnole qui accuse le gouvernement de fermer les yeux sur le possible achat de 30% des actions de Repsol par le groupe pétrolier russe Lukoil et de remettre de fait la sécurité énergétique du pays entre les mains des Russes.