"Les parties ont réaffirmé la nécessité de parvenir à la réconciliation nationale en Somalie pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère.
Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera sur la lutte contre les pirates somaliens en vue d'adopter une nouvelle résolution autorisant leur poursuite sur terre, en mer et dans les airs. Le Conseil de sécurité a déjà adopté quatre résolutions prévoyant l'emploi de la force militaire contre les pirates, imposant des sanctions économiques aux pirates et à leurs complices et déterminant le cadre juridique à l'égard des pirates appréhendés lors des opérations anti-piraterie.
Selon les Nations unies, plus de 120 actes de piraterie ont été enregistrés cette année dans la partie nord-ouest de l'océan Indien et dans le golfe d'Aden. Une quarantaine de navires marchands ont été capturés et plus de 600 membres d'équipages pris en otages. Selon différentes données, les pirates ont obtenu entre 30 et 150 millions de dollars à titre de rançon.
Quelque 1.500 pirates opèrent au large de la Somalie. Ils disposent de 60 vedettes, canots et navires, selon un rapport présenté jeudi dernier par le groupe de suivi du Conseil de sécurité de l'ONU pour la Somalie lors d'audiences à huis clos à New York.
L'Union européenne (UE) a lancé une opération navale anti-piraterie baptisée Atalanta dans le golfe d'Aden. Des bâtiments de guerre d'autres pays, y compris l'escorteur russe Neoustrachimy se trouvent aussi dans cette région.