Selon l'interlocuteur de l'agence, la France qui ne dépend du gaz russe qu'à 24% ne ressent pas pour le moment d'à-coups dans les livraisons gazières.
Les négociations russo-ukrainiennes se sont soldées par un échec le 31 décembre dernier. Kiev a rejeté l'offre russe d'un tarif préférentiel de 250 dollars les mille mètres cubes (contre 179,5 dollars en 2008). Après le refus ukrainien, Gazprom a promis de facturer son gaz au prix du marché européen de 418 dollars les 1.000 m3. Kiev n'a toujours pas souhaité relancer les discussions.
Le 1er janvier dernier, Gazprom a coupé l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine en raison d'absence d'un contrat sur le prix de gaz pour 2009 et sur les arriérés de paiement pour 2008. Dans le même temps, la Russie continue d'exporter du bleu vers l'Europe par le territoire ukrainien. Kiev a annoncé qu'il prélevait du gaz de transit destiné à l'Europe.
A part la délégation russe, conduite par Alexandre Medvedev, une délégation ukrainienne avec à sa tête le ministre des Combustibles et de l'Energie, Iouri Prodan, est en train d'effectuer une tournée européenne. Les parties exposent aux Européens leurs positions.