LE CONFLIT DU GAZ AVEC L’UKRAINE CONFIRME LA NECESSITE DE DIVERCIFIER LES ITINÉRAIRES DE L’EXPORTATION

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Le conflit du gaz avec l’Ukraine confirme la nécessité de diversifier les itinéraires de l’exportation. Il importe de baisser le niveau des risques lors du passage des fluides par les pays de transit, a souligné Alexandre Medvedev, vice-pr du conseil d’administration de Gazprom.
Le conflit du gaz avec l’Ukraine confirme la nécessité de diversifier les itinéraires de l’exportation. Il importe de baisser le niveau des risques lors du passage des fluides par les pays de transit, a souligné Alexandre Medvedev, vice-président du conseil d’administration de Gazprom. Les deux nouveaux gazoducs, « North Stream » et « South Stream », régleront le problème des livraisons stables de gaz aux consommateurs européens, a-t-il dit lors de son interview à la Voix de la Russie.
L’exportation du gaz aux partenaires européens ne peut et ne doit pas dépendre des facteurs politiques, techniques ou autres inhérents au pays de transit. C’est un axiome. Cependant, en ce qui concerne le gaz transitant par l’Ukraine, on enregistre depuis des années déjà la disparition des dizaines de millions voire de milliards de m3 de gaz fourni par la Russie. Aujourd’hui, on peut qualifier la situation avec le transport du gaz russe via l’Ukraine comme une impasse, malgré les efforts de Gazprom. La Russie renouvelle les livraisons et l’Ukraine bloque le transit en prétextant différentes raisons techniques. Les consommateurs européens en pâtissent à la longue. Voici ce qu’en dit Alexandre Medvedev, vice-président du conseil d’administration de Gazprom :
Nous faisons déjà face à un risque ingouvernable. C’est bien cela, ingouvernable. Et non seulement ingouvernable sur la base des relations bilatérales, mais aussi sur la base des relations multilatérales, lorsque nous nous efforçons avec les partenaires européens de l’UE de ramener à la normale le comportement du pays de transit. Plus vite les projets comme North Stream et South Stream seront réalisés, moins de risques nous courrons dans l’avenir.
Vraisemblablement le scandale du gaz avec l’Ukraine pourrait donner une impulsion au travail sur le projet South Stream parce que ce sont justement les pays de la région balkanique qui pâtissent plus que les autres des arrêts des livraisons de gaz. Pendant sa visite à Gazprom, mardi dernier, le premier ministre de la Russie Vladimir Poutine a souligné que la Russie a l’intention d’assurer les livraisons de gaz tout d’abord vers les pays balkaniques et la Slovaquie. Ce gazoduc passera au fond de la mer Noire, de la côte russe vers la côte bulgare. Le gaz sera ensuite acheminé dans plusieurs pays de l’Europe du Sud et du Sud-est.
Il ne fait pas de doute que le nombre de partisans du gazoduc North Stream s’accroîtra considérablement après le conflit gazier avec l’Ukraine. Le parcourt de ce gazoduc sera supérieur à un mille km. Il doit passer au fond de la Baltique, de la Russie vers l’Allemagne et traverser les zones économiques spéciales russe, finnoise, suédoise, danoise et allemande. La capacité des deux voies sera égale à 55 milliards de m3 par an et l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique, la G -B, la France pourront en devenir les clients.
L’Europe souhaite toujours que les livraisons soient stables et la Russie a l’intention de prévenir tout risque de transit.

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