Les rapports de partenariat énergétique fiable qui se sont instaurés entre la Hongrie et la Russie depuis des décennies doivent être soient poursuivis, a-t-il indiqué.
Les négociations à Budapest ont porté sur la crise gazière qui avait éclaté début janvier, a rappelé de son côté le coprésident russe de la Commission, le premier vice-premier ministre Viktor Zoubkov.
"Le fait que le gaz russe destiné à l'Europe transite à 80% par le territoire ukrainien fait de l'Ukraine un monopole et nous permet d'affirmer que les flux gaziers vers l'Europe doivent être diversifiés. Face à toutes sortes de risques - techniques, ou liés au terrorisme, - les gazoducs Nord Stream, South Stream, Nabucco, doivent être posés", a poursuivi M. Zoubkov. La Russie ne s'oppose pas aux projets alternatifs, a a-t-il ajouté.
"Mais il faut que ces trois gazoducs aient des ressources garanties. Pour South Stream et Nord Stream, la Russie possède les sources de gaz nécessaires, dont des gisements à Chtokman et dans le Iamal, qui permettent de produire des milliers de milliards de mètres cubes de gaz pour l'Europe", a poursuivi M. Zoubkov.
Moscou, a-t-il noté, ne considère pas Nabucco comme un projet en concurrence.
"Quant à nous, nous avons des ressources, un marché en Europe, et l'expérience de réalisation de projets compliqués sur le plan technique", a noté le premier vice-premier russe.
S'agissant de Nabucco, M. Zoubkov a estimé qu'il risquait de "devenir un bon monument à des ambitions et à des décisions irréfléchies".