LA VIE MUSICALE EN RUSSIE

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Le programme du Grand Opéra de Paris pour 2OO9-2O1O a un accent russe. Parmi plus de 15O spectacles, qui seront présentés au public, les œuvres des maitres de l’école du ballet russe occupent une place de choix.
« Casse-Noisette » de Piotr Tchaïkovski et « La Bayadère » de Ludwig Minkous seront présentés dans les versions chorégraphiques de Rudolph Nouriev. Ce danseur génial du théâtre Mariinski dirigeait la troupe d Grand Opéra de 1983 à 1989. Son second « moi », son cachet personnel s’est manifestement superposé sur la base classique, ce qui explique le succès de ses spectacles en Europe.
La vedette du Bolchoï Maria Alexandrova, qui a dansé au Grand Opéra dans les spectacles créés par Nouriev, dit :
Rudolph éprouvait l’ivresse de la danse et ce sentiment était partagé par la troupe. C’est pourquoi ses spectacles ont conservé beaucoup d’éléments qu’on ne trouvera pas dans les mises en scène du Bolchoï et du théâtre Mariinski.
Le ballet « Les Joyaux » de George Balanchine figure à l’affiche parisienne pour la nouvelle saison. Elève de l’école de danse auprès du théâtre Mariinski, Balanchine a d’abord été le chorégraphe des célèbres « Saisons russes » de Serge Diaghilev, qui a révélé au monde l’art russe, notamment le ballet, au début du siècle dernier. C’est pour les « Saisons russes » que George Balanchine a créé « Les Joyaux » sur la musique de trois grands compositeurs Piotr Tchaïkovski, Igor Stravinski et Gabriel Fauré.
Le Grand Opéra de Paris consacre 12 spectacles au centenaire des « Saisons russes » , célébré cette année dans le monde entier. Ce sont le célèbre « Petrouchka » avec la chorégraphie d’un des fondateurs du ballet contemporain Mikhaïl Fokine, ainsi que le ballet qu’on qualifiait de « décadent » « L’après-midi d’un Faune » dans la mise en scène de Vaclav Nijinski. Nikolaï Tsiskaridzé, vedette actuelle du Bolchoï, a été reconnu meilleur interprète de ce ballet après Nijinski.
Vaclav Nijinski est un des danseurs qui ont marqué tout une époque au XXe siècle. C’est avec lui qu’on compare les danseurs venus après , dit Nikolaï Tusiskaridzé. . On ne se lasserait jamais de l’admirer. « L’après-midi d’un Faune » fut son premier travail comme chorégraphe, qui donna le départ à la danse moderne. Sa réflexion était très originale. En principe, c’est un des premiers spectacles, réalisés dans ce style, que j’essaie sur moi… Tous ceux qui l’ont dansé avant moi ont fait de même et je pense que beaucoup en feront ainsi après. Parce qu’il existe dans chaque danse des éléments clés, sans lesquels on ne peut rien faire, dit Nikolaï Tsiskaridzé.



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